Charles de Gaulle : "Ces gens-là déshonorent ma mémoire !"
Entretien exclusif avec le fondateur de la Ve République, revenu d'outre-tombe pour remettre ses "héritiers" à leur place
L'Amiénois : Mon Général, reconnaissez-vous encore votre mouvement gaulliste ?
Charles de Gaulle : (Ajuste ses lunettes avec dédain) Mon cher ami, ce que je vois aujourd'hui me fait l'effet d'une mascarade grotesque ! Ces gens qui se réclament de moi ont transformé l'idée gaulliste en une vulgaire boutique électorale ! Chirac, Sarkozy, tous ces politicards... Ils ont vendu la France par appartements !
L'Amiénois : Vous semblez particulièrement agacé par la question de l'OTAN...
Charles de Gaulle : (Explosion) L'OTAN ! Mais enfin ! J'ai sorti la France de cette organisation pour qu'elle retrouve sa souveraineté militaire, et voilà que Sarkozy nous y replonge tête la première ! "L'ami américain", qu'il dit ! Mais la France n'a pas d'amis, elle n'a que des intérêts ! Ces gens-là ont transformé notre politique étrangère en caniche de Washington !
L'Amiénois : Et sur la Palestine, que pensez-vous des positions actuelles ?
Charles de Gaulle : (Se lève, indigné) En 1967, j'avais eu le courage de dire qu'Israël était "un peuple d'élite, sûr de lui-même et dominateur" ! J'avais appelé à la justice pour les Palestiniens ! Et aujourd'hui ? Nos "gaullistes" lèchent les bottes de Netanyahu ! Wauquiez, Retailleau... ils ont remplacé l'indépendance française par la soumission au lobby sioniste !
L'Amiénois : Marine Le Pen revendique aussi votre héritage...
Charles de Gaulle : (Grimace de dégoût) Cette femme ! Elle ose parler en mon nom alors que son père était un factieux qui a tenté de me renverser ! L'OAS, l'Algérie française... Ces gens-là voulaient ma peau ! Et maintenant, la fille récupère mes idées sur la souveraineté pour les mettre au service de ses obsessions xénophobes ! C'est du pillage mémoriel ! Une honte absolue !
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Ce qu'aurait pu dire de Gaulle de le pen, fille. |
L'Amiénois : Que pensez-vous de Macron, qui se dit parfois gaulliste ?
Charles de Gaulle : (Rire amer) Macron ! Ce banquier de chez Rothschild qui ose invoquer mon nom ! Lui qui a vendu Alstom aux Américains, qui a bradé nos fleurons industriels ! Moi qui voulais une France indépendante, lui en fait une colonie de Blackrock ! Et il se dit gaulliste ! C'est à mourir de rire... si je n'étais pas déjà mort !
L'Amiénois : Nicolas Sarkozy vous agace particulièrement...
Charles de Gaulle : (Tape du poing sur la table) Sarkozy ! Cet homme a détruit en cinq ans ce que j'avais construit en dix ! Le retour dans l'OTAN, la soumission à l'Amérique, la destruction de notre diplomatie arabe... Et en plus, il se permet de faire des meetings en invoquant ma mémoire ! Quelle indécence ! C'est comme si Pétain organisait des conférences sur la Résistance !
L'Amiénois : Et François Fillon, qui était pourtant premier ministre ?
Charles de Gaulle : (Souffle de mépris) Fillon ! L'homme qui voulait supprimer 500 000 fonctionnaires ! Mais enfin, l'État, c'est la colonne vertébrale de la nation ! Et lui voulait la transformer en cure d'amaigrissement ! Sans compter ses petites affaires... Moi qui prêchais l'exemplarité ! "Penelopegate", ils appellent ça ! Même le nom est ridicule !
L'Amiénois : Laurent Wauquiez se réclame aussi de vous...
Charles de Gaulle : (Lève les yeux au ciel) Wauquiez ! Celui qui confond gaullisme et populisme de droite ! Il passe son temps à flatter les instincts les plus bas au lieu d'élever la nation ! "La France d'en bas", qu'il dit ! Mais enfin, la France, c'est d'abord une idée, pas un slogan de campagne !
L'Amiénois : Trouvez-vous quelqu'un pour sauver l'honneur ?
Charles de Gaulle : (Soupire profondément) Écoutez, il y a peut-être quelques députés perdus qui comprennent encore ce qu'est la souveraineté... Mais ils nagent dans un océan de médiocrité !
L'Amiénois : Un dernier mot pour vos "héritiers" ?
Charles de Gaulle : (Se redresse majestueusement) Messieurs-dames de la droite française, vous avez souillé 60 ans de gaullisme ! Vous avez transformé "Vive la France libre !" en "Vive l'Amérique libre-échangiste !" Si j'étais encore vivant, je vous renverrais tous à vos études ! Et je commencerais par vous faire apprendre par cœur mes Mémoires de guerre, histoire que vous compreniez ce que c'est que d'avoir une colonne vertébrale !
L'Amiénois : Merci mon Général !
Charles de Gaulle : (En partant) Et dites bien à tous ces gens qu'un certain Charles de Gaulle les observe depuis Colombey... et qu'il n'est pas content du tout ! Mais alors pas du tout !
Propos recueillis par L'Amiénois, le journal qui réveille les morts pour qu'ils remettent les vivants à leur place.
À l'adresse des "gaullistes" actuels...
Ce compte est PARODIQUE, mais les critiques du Général ne sont malheureusement pas si éloignées de ce qu'il aurait pu penser. Nous aurions pu être encore plus sévères, mais on s'est dit que c'était déjà assez impitoyable comme ça.
"La France ne peut être la France sans la grandeur."
Charles de Gaulle - 1890-1970
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