François Ruffin et la France qui pue un peu sous les bras
Entretien exclusif avec l’homme des "odeurs", après la création de son parti, "debout".
L’Amiénois :
François Ruffin, vous venez de lancer Debout, votre mouvement, que vous décrivez comme « la France qui pue un peu sous les bras ». Vous confirmez cette allégorie olfactive ?François Ruffin :
(Rires.) Oui, je confirme. C’est la France avec les aisselles pas fraîches.Les dessous de bras qui puent un peu…
Les miens, c’est pas qu’un peu.
[Mais je ne pouvais pas le dire aux journalistes.]
L’Amiénois :
Pourtant, là, vous venez de le dire…François Ruffin :
Oui, mais vous, c’est L’Amiénois, pas BFM ou Marianne. Ici, je peux tout balancer.![]() |
Francois Ruffin à la plage (photomontage éhonté, relativement ressemblant !) |
L’Amiénois :
Votre mouvement Debout, c’est un projet politique ou un avertissement sanitaire ? Vous ne pensez pas que ça risque de rebuter certains électeurs ?François Ruffin :
On est la France qui sue, pas celle qui s’asperge de déodorant à 14 euros. Moi, si je commence à sentir la rose, c’est que je ressemble trop à Bernard Arnault !L’Amiénois :
On a entendu dire que vous aviez hésité à appeler votre parti Aisselles Libres…François Ruffin :
(Rires.) C’est une rumeur. Mais je dois avouer qu’on a fait un brainstorming sur les noms : Les Odeurs Populaires, Ma Transp’… On a fini par rester sur Debout. Pour les logos et le marketing, j’avais déjà Picardie Debout, j’ai qu’un mot à découper sur les stickers.L’Amiénois :
Est-ce que vous avez envisagé un partenariat avec le fabricant de déodorant qui a développé un produit du même nom que votre parti politique ?![]() |
Le déo "debout" (photo non contractuelle, évidemment) |
François Ruffin
On m’a proposé. Mais j’ai refusé. Si je commence à mettre du roll-on à la menthe poivrée, vous imaginez ? Ma crédibilité s’effondre. Je n’ai pas la prestance d’un Jean-Luc Mélenchon ni le programme de la France Insoumise. Il me fallait bien quelque chose à moi !L'Amiénois :
Ne craignez-vous pas qu'un certain Nicolas et une certaine Valérie ne vous poursuivent pour plagiat ?
L'un a créé un parti dont le nom commence par debout et l'autre est restée célèbre pour ce mot, "debout", prononcé depuis le plus profond de ses poumons à une salle estomaquée.
François Ruffin :
Bon je connais pas très bien le premier, mais je lui prends volontiers ses électeurs, et la seconde, j'espère l'égaler sur scène.
L’Amiénois :
Un mot pour nos lecteurs qui vous découvrent peut-être par cette histoire d'odeurs, qui n'est pas sans rappeler un certain Jacques qui y ajoutait... Le bruit ?François Ruffin :
Qu’ils viennent, qu’ils reniflent, qu’ils jugent sur pièces !L’Amiénois
Ne craignez-vous pas que l’on vous dise que vous transpirez la suffisance et le mépris des autres avec de tels propos sur les « aisselles qui puent un peu » ? Pensez-vous vraiment que les gens qui travaillent sentent mauvais ?François Ruffin
(Visiblement pris de court.)Oh, euh… Non, enfin… C’est pas… Je… … Enfin. C’est juste que… euh…
Propos recueillis par L’Amiénois, le journal parodique qui ose poser les questions qui piquent.
A l’adresse de François et de tous ses fans...
Ce compte est PARODIQUE et la critique dans cet article est vraiment très légère.
Nous aurions pu entrer dans le détail et expliquer à quel point cette mention des odeurs était mal venue, tant historiquement que sociologiquement. D’autres que nous l’ont fait, ou le feront, encore et encore.
A la place, nous nous contentons de prendre le contrepied humoristique de cette situation affligeante.
"Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur."
Beaumarchais, Pierre Augustin Caron de - 1732-1799 - Le Mariage de Figaro, 1778
"Il n'y a que les petits hommes qui redoutent les petits écrits."
Beaumarchais, Pierre Augustin Caron de - 1732-1799 - Le Mariage de Figaro, 1778
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