L'Amiénois, Journal Parodique qui paraît quand il peut.

Ce journal secoue les politiques qui "poussent bébert dans les orties". Il convoque les morts célèbres pour qu'ils règlent leurs comptes avec les vivants. Il donne aussi des recettes de cuisine. Beaumarchais écrivait : "Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur" et "Il n'y a que les petits hommes qui redoutent les petits écrits".

lundi 30 juin 2025

Entretien exclusif avec le fondateur de la Ve République, revenu d'outre-tombe pour remettre ses "héritiers" à leur place

 

Charles de Gaulle : "Ces gens-là déshonorent ma mémoire !"

Entretien exclusif avec le fondateur de la Ve République, revenu d'outre-tombe pour remettre ses "héritiers" à leur place

L'Amiénois : Mon Général, reconnaissez-vous encore votre mouvement gaulliste ?

Charles de Gaulle : (Ajuste ses lunettes avec dédain) Mon cher ami, ce que je vois aujourd'hui me fait l'effet d'une mascarade grotesque ! Ces gens qui se réclament de moi ont transformé l'idée gaulliste en une vulgaire boutique électorale ! Chirac, Sarkozy, tous ces politicards... Ils ont vendu la France par appartements !

L'Amiénois : Vous semblez particulièrement agacé par la question de l'OTAN...

Charles de Gaulle : (Explosion) L'OTAN ! Mais enfin ! J'ai sorti la France de cette organisation pour qu'elle retrouve sa souveraineté militaire, et voilà que Sarkozy nous y replonge tête la première ! "L'ami américain", qu'il dit ! Mais la France n'a pas d'amis, elle n'a que des intérêts ! Ces gens-là ont transformé notre politique étrangère en caniche de Washington !

L'Amiénois : Et sur la Palestine, que pensez-vous des positions actuelles ?

Charles de Gaulle : (Se lève, indigné) En 1967, j'avais eu le courage de dire qu'Israël était "un peuple d'élite, sûr de lui-même et dominateur" ! J'avais appelé à la justice pour les Palestiniens ! Et aujourd'hui ? Nos "gaullistes" lèchent les bottes de Netanyahu ! Wauquiez, Retailleau... ils ont remplacé l'indépendance française par la soumission au lobby sioniste !

L'Amiénois : Marine Le Pen revendique aussi votre héritage...

Charles de Gaulle : (Grimace de dégoût) Cette femme ! Elle ose parler en mon nom alors que son père était un factieux qui a tenté de me renverser ! L'OAS, l'Algérie française... Ces gens-là voulaient ma peau ! Et maintenant, la fille récupère mes idées sur la souveraineté pour les mettre au service de ses obsessions xénophobes ! C'est du pillage mémoriel ! Une honte absolue ! 

Vieux portrait de de Gaulle sur un timbre, il a un bras levé. Sur ce timbre retouché, il y a une citation : " L'OAS, l'Algérie française...  Ces gens-là voulaient ma peau ! Et maintenant, la fille récupère mes idées sur la souveraineté pour les mettre au service de ses obsessions xénophobes ! C'est du pillage mémoriel !  Une honte absolue ! "
Ce qu'aurait pu dire de Gaulle de le pen, fille.


L'Amiénois : Que pensez-vous de Macron, qui se dit parfois gaulliste ?

Charles de Gaulle : (Rire amer) Macron ! Ce banquier de chez Rothschild qui ose invoquer mon nom ! Lui qui a vendu Alstom aux Américains, qui a bradé nos fleurons industriels ! Moi qui voulais une France indépendante, lui en fait une colonie de Blackrock ! Et il se dit gaulliste ! C'est à mourir de rire... si je n'étais pas déjà mort !

L'Amiénois : Nicolas Sarkozy vous agace particulièrement...

Charles de Gaulle : (Tape du poing sur la table) Sarkozy ! Cet homme a détruit en cinq ans ce que j'avais construit en dix ! Le retour dans l'OTAN, la soumission à l'Amérique, la destruction de notre diplomatie arabe... Et en plus, il se permet de faire des meetings en invoquant ma mémoire ! Quelle indécence ! C'est comme si Pétain organisait des conférences sur la Résistance !

L'Amiénois : Et François Fillon, qui était pourtant premier ministre ?

Charles de Gaulle : (Souffle de mépris) Fillon ! L'homme qui voulait supprimer 500 000 fonctionnaires ! Mais enfin, l'État, c'est la colonne vertébrale de la nation ! Et lui voulait la transformer en cure d'amaigrissement ! Sans compter ses petites affaires... Moi qui prêchais l'exemplarité ! "Penelopegate", ils appellent ça ! Même le nom est ridicule !

L'Amiénois : Laurent Wauquiez se réclame aussi de vous...

Charles de Gaulle : (Lève les yeux au ciel) Wauquiez ! Celui qui confond gaullisme et populisme de droite ! Il passe son temps à flatter les instincts les plus bas au lieu d'élever la nation ! "La France d'en bas", qu'il dit ! Mais enfin, la France, c'est d'abord une idée, pas un slogan de campagne !

L'Amiénois : Trouvez-vous quelqu'un pour sauver l'honneur ?

Charles de Gaulle : (Soupire profondément) Écoutez, il y a peut-être quelques députés perdus qui comprennent encore ce qu'est la souveraineté... Mais ils nagent dans un océan de médiocrité ! 

L'Amiénois : Un dernier mot pour vos "héritiers" ?

Charles de Gaulle : (Se redresse majestueusement) Messieurs-dames de la droite française, vous avez souillé 60 ans de gaullisme ! Vous avez transformé "Vive la France libre !" en "Vive l'Amérique libre-échangiste !" Si j'étais encore vivant, je vous renverrais tous à vos études ! Et je commencerais par vous faire apprendre par cœur mes Mémoires de guerre, histoire que vous compreniez ce que c'est que d'avoir une colonne vertébrale !

L'Amiénois : Merci mon Général !

Charles de Gaulle : (En partant) Et dites bien à tous ces gens qu'un certain Charles de Gaulle les observe depuis Colombey... et qu'il n'est pas content du tout ! Mais alors pas du tout !


Propos recueillis par L'Amiénois, le journal qui réveille les morts pour qu'ils remettent les vivants à leur place.

À l'adresse des "gaullistes" actuels...

Ce compte est PARODIQUE, mais les critiques du Général ne sont malheureusement pas si éloignées de ce qu'il aurait pu penser. Nous aurions pu être encore plus sévères, mais on s'est dit que c'était déjà assez impitoyable comme ça.

"La France ne peut être la France sans la grandeur."
Charles de Gaulle - 1890-1970

Karl Marx : "Ces bourgeois se moquent du monde !"

 

Karl Marx : "Ces bourgeois se moquent du monde !"

Entretien exclusif avec le père du communisme, revenu d'outre-tombe pour constater l'état du capitalisme mondial

L'Amiénois : Monsieur Marx, première question : que pensez-vous du capitalisme au XXIe siècle ?

Karl Marx : (Se redresse, la barbe frémissante) Mes prédictions les plus sombres ont été dépassées ! J'avais prévu l'accumulation du capital, mais là, c'est de la science-fiction ! Bezos, Musk, Arnault... Ces gens-là possèdent plus que des pays entiers ! J'avais écrit sur l'aliénation du travailleur, mais maintenant ils ont inventé l'ubérisation ! 

L'Amiénois : Vous semblez particulièrement énervé par les géants de la tech...

Karl Marx : (Explosion de colère) Les GAFAM ! Ces parasites digitaux ! Ils ont créé une plus-value d'un genre nouveau ! Ils vendent nos propres données, transforment nos interactions sociales en marchandises ! Facebook fait du profit avec nos amitiés, Google avec notre curiosité ! C'est du vol organisé à l'échelle planétaire ! Et après, ils nous expliquent qu'ils "changent le monde" !

L'Amiénois : Et que pensez-vous des cryptomonnaies ?

Karl Marx : (Se prend la tête dans les mains) Le Bitcoin ! Cette aberration spéculative ! Ils ont réussi à créer de la valeur avec... du vide ! Du calcul informatique ! C'est l'aboutissement de ma théorie du fétichisme de la marchandise ! Une monnaie basée sur la consommation d'électricité ! Les capitalistes polluent la planète pour créer de l'argent virtuel !

L'Amiénois : Vous en voulez particulièrement à certains milliardaires ?

Karl Marx : (S'échauffe) Elon Musk ! Ce charlatan spatial ! Il vend des voitures électriques aux bourgeois en se faisant passer pour un sauveur de l'humanité, pendant que ses ouvriers dorment dans l'usine ! Et il veut coloniser Mars ! Mais enfin, on n'a même pas réussi à éradiquer la faim sur Terre ! C'est de la fuite en avant technologique pour éviter de changer le système !

L'Amiénois : Et Jeff Bezos ?

Karl Marx : (Explose littéralement) Amazon ! L'empire de l'exploitation moderne ! Ses entrepôts sont de véritables bagnes industriels ! Les ouvriers chronométrés à la seconde, surveillés par des algorithmes ! J'avais décrit l'aliénation, mais lui, il l'a perfectionnée ! Et pendant ce temps, il joue au cosmonaute avec son argent ! Argent accumulé en exploitant les autres et la planète ! L'espace, pendant que ses employés n'ont même pas le temps d'aller aux toilettes !

L'Amiénois : Que pensez-vous de la mondialisation financière ?

Karl Marx : (Soupire profondément) Les paradis fiscaux ! Le summum de l'hypocrisie bourgeoise ! Ils nous parlent de patriotisme, de "ruissellement", mais planquent leur argent aux îles Caïmans ! Apple, Google, Amazon... Ils payent moins d'impôts, proportionnellement qu'un ouvrier ! C'est la lutte des classes version offshore !

L'Amiénois : Et les inégalités actuelles ?

Karl Marx : (Se lève, indigné) Huit personnes possèdent autant que la moitié de l'humanité ! HUIT ! J'avais prévu la concentration du capital, mais pas à ce point ! C'est de la féodalité numérique ! Et après, ils créent des fondations "philanthropiques" pour se donner bonne conscience ! Bill Gates qui "donne" sa fortune... mais garde le contrôle ! C'est de la charité capitaliste !

L'Amiénois : Vous ne trouvez rien de positif dans l'évolution technologique ?

Karl Marx : (Réfléchit) Les forces productives ont progressé, c'est indéniable. Internet pourrait être un formidable outil d'émancipation... Mais ils en ont fait un supermarché géant ! L'intelligence artificielle pourrait libérer l'humanité du travail aliénant... Mais ils l'utilisent pour optimiser l'exploitation ! Chaque avancée technique renforce leur domination !

Karl Marx (dessin au crayon) sur un côté, une citation de l'autre : " L'intelligence artificielle pourrait libérer l'humanité du travail aliénant... Mais ils l'utilisent pour optimiser l'exploitation ! Chaque avancée technique renforce leur domination !"
Karl Marx : ce qu'il aurait pu dire de l'IA exploitée par le capitalisme

L'Amiénois : Un dernier mot pour les capitalistes d'aujourd'hui ?

Karl Marx : (Se dresse, prophétique) Messieurs les bourgeois du XXIe siècle, vous avez créé un monstre ! Votre cupidité détruit la planète, vos algorithmes manipulent les masses, vos robots remplacent les ouvriers ! Mais attention : les contradictions du système s'accumulent ! Les crises écologiques, sociales, financières... Tout converge ! L'Histoire n'est pas finie, et la révolution, elle, n'a pas pris une ride !

L'Amiénois : Merci Karl Marx pour cet entretien... posthume mais d'actualité !

Karl Marx : (D'un poing levé vers le ciel) De rien, camarade journaliste ! Et rappelez-vous : "Les philosophes n'ont fait qu'interpréter le monde, il s'agit maintenant de le transformer !" Au travail !


Propos recueillis par L'Amiénois, le journal qui réveille les morts pour qu'ils secouent les vivants.

Note : Cette publication revendique son caractère PARODIQUE, mais force est de constater que les analyses de Karl Marx sur les contradictions du capitalisme résonnent étrangement avec notre époque. Nous aurions pu être encore plus virulents, mais Karl s'est calmé après sa tisane de camomille.

"Le capital est du travail mort qui ne s'anime qu'en suçant le travail vivant comme un vampire."
Karl Marx - 1818-1883

Jean Jaurès : "Ces socialistes me donnent la nausée !"

 

Jean Jaurès : "Ces socialistes me donnent la nausée !"

Entretien exclusif avec le fondateur du socialisme français, revenu d'outre-tombe pour constater les dégâts


L'Amiénois : Jean Jaurès, première question : reconnaissez-vous encore votre Parti socialiste ?

Jean Jaurès : (Se prend la tête dans les mains) Non, franchement non. J'ai cru à une blague de mauvais goût au début. Ces gens-là qui se réclament du socialisme ? Mais enfin, ils ont privatisé quoi, déjà ? Ah oui, tout ! Il ne leur manque plus que de vendre l'Élysée à Bernard Arnault !

L'Amiénois : Vous semblez particulièrement remonté contre François Hollande...

Jean Jaurès : Hollande ! (Explosion de colère) Mais enfin, cet homme a fait plus pour le patronat en cinq ans que la droite en vingt ! Le CICE, la loi Macron, el Khomri... Quand je pense que j'ai pris une balle pour défendre les ouvriers et lui, il leur tire dessus à la mitrailleuse ! Et avec le sourire en plus, ce flanby !

L'Amiénois : Et Emmanuel Macron, ancien ministre de Hollande, devenu président ?

Jean Jaurès : Ah, celui-là ! L'enfant spirituel de mes "camarades". Ils l'ont formé, choyé, et après ils s'étonnent qu'il les ait tous laminés ! C'est leur Frankenstein libéral ! Manuel Valls qui le soutient, Cazeneuve qui le rejoint... Ils n'ont même plus honte ! Moi qui rêvais d'une société plus juste, ils ont créé un monstre néolibéral !

Photo de Jean Jaurès, avec un chapeau et sa barbe. On y lit le texte : "Moi qui rêvais d'une société plus juste, ils ont créé un monstre néolibéral !"
Jean Jaurès, photo aménagée avec une légende actuelle

L'Amiénois : Vous en voulez particulièrement à certains ?

Jean Jaurès : (S'échauffe) Valls ! Manuel Valls ! Cet homme a osé invoquer le 49-3 pour faire passer des lois antisociales ! Le 49-3 ! Avec mes idées ! C'est comme si on utilisait mes écrits pour allumer un feu de camp capitaliste ! Et ne me parlez pas de sa "gauche de gouvernement"... Gouvernement de qui ? De Goldman Sachs ?

L'Amiénois : Et le fameux "tournant de la rigueur" de 1983 ?

Jean Jaurès : (Explose littéralement) Mitterrand ! François Mitterrand ! J'ai cru qu'enfin, ENFIN, on allait voir du vrai socialisme en France. Et qu'est-ce qu'il fait ? Il capitule devant les marchés financiers ! "Il faut être réaliste", qu'il disait. Réaliste ! Mais enfin, si on avait été "réalistes", on n'aurait jamais aboli l'esclavage !

L'Amiénois : Vous ne trouvez personne à sauver dans tout ça ?

Jean Jaurès : (Soupire profondément) Écoutez, il y en a quelques-uns qui essaient encore...Mais ils nagent dans une piscine de requis libéraux ! C'est David contre Goliath, sauf que David a oublié sa fronde et Goliath a des actions chez LVMH !

L'Amiénois : Que pensez-vous d'Olivier Faure, l'actuel patron du PS ?

Jean Jaurès : Le pauvre ! Il essaie de redresser un bateau qui a déjà coulé trois fois ! C'est comme vouloir ressusciter un mort avec un défibrillateur en panne. Il a de bonnes intentions, mais enfin, quand votre parti fait 1.75% à la présidentielle, c'est que le problème est structurel !

L'Amiénois : Un dernier mot pour vos anciens "camarades" ?

Jean Jaurès : (Se lève, indigné) Messieurs-dames du Parti socialiste, vous avez souillé 150 ans de combat ouvrier ! Vous avez transformé l'Internationale en hymne à Wall Street ! Si j'étais encore vivant, je créerais un nouveau parti rien que pour vous faire concurrence. Et je l'appellerais "Les Vrais Socialistes", histoire que ce soit clair !


Propos recueillis par L'Amiénois, le journal qui réveille les morts pour qu'ils disent leurs quatre vérités aux vivants.

À l'adresse des socialistes actuels...

Ce compte est PARODIQUE, mais les critiques de Jaurès ne sont malheureusement pas si éloignées de ce qu'il pourrait penser. Nous aurions pu être encore plus méchants, mais on s'est dit que c'était déjà assez cruel comme ça.

"Il faut avoir le courage de regarder l'avenir en face et de dire la vérité au peuple."
Jean Jaurès - 1859-1914

dimanche 29 juin 2025

Fabien Roussel, l’imposteur qui trahit le rouge pour le bleu marine. Avec le sourire.

 

Fabien Roussel, l’imposteur qui trahit le rouge pour le bleu marine. Avec le sourire.

Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, se rêve en héritier des grandes figures communistes, mais ses actes racontent une tout autre histoire. Loin de l’idéal révolutionnaire, il enchaîne les sorties médiatiques douteuses, flirtant avec des discours nationalistes et s’en prenant à des figures progressistes comme Rima Hassan. 
Ce texte aux allures de pamphlet dénonce un imposteur qui, sous couvert de communisme, trahit la gauche, pave la voie à l'extrême droite et accompagne la droite réactionnaire.

Fabien, qui es-tu ?

Fabien Roussel n’a de communiste que l’étiquette, usée jusqu’à la colle, qu’il brandit comme un trophée volé. 
Cet homme, qui se drape dans l’héritage de Marchais et de Krasucki, n’est qu’une caricature, un opportuniste qui a troqué l’idéal de la lutte des classes pour des petites phrases bien calibrées, taillées pour plaire aux plateaux télé de l’extrême droite. 
Sa dernière sortie contre Rima Hassan, eurodéputée de La France insoumise (LFI), n’est que le dernier épisode d’une longue série de trahisons qui prouvent une chose : Roussel n’est ni communiste, ni même de gauche. Il est l’allié objectif du Rassemblement national, un pion dans le jeu de la droite réactionnaire.

Une attaque mesquine contre Rima Hassan

Sa récente charge contre Rima Hassan, figure courageuse de la cause palestinienne, députée européenne, est révélatrice. 
Le secrétaire national du PCF s'est rendu à Francescas le 23 juin 2025. 230 personnes, 2000 vues sur Youtube [A comparer avec les interventions, au hasard, de Rima Hassan ou de Jean-Luc Mélenchon]
A cette occasion, Roussel s’en prend à la "flottille de la liberté" et à l’engagement de Rima Hassan pour Gaza, raillant son action humanitaire comme une futile "livraison de pâtes et de farine"

Extrait de la transcription de la vidéo Youtube avec les mots de roussel sur Rima Hassan qui n'aurait fait qu'une futile livraison de pâtes et de farine"
Sur la gauche, la vidéo, sur la droite la transcription de ladite vidéo : "Mais ça fait moins de brout qu'une flottille qui part à Gaza avec quelques kilos de pâtes et de farine, qui n'y arriveront jamais"

Quelle bassesse !
Là où Rima Hassan risque sa vie pour briser le blocus israélien, Roussel, vissé dans ses pantalons à pinces avec une saucisse à la main, préfère jouer les moralisateurs, minimisant une lutte pour la justice au nom d’un cynisme qui sent bon la compromission. 
Cette attaque n’est pas anodine : elle s’inscrit dans une stratégie de dénigrement systématique des figures progressistes, celles qui osent porter haut les valeurs de solidarité internationale, là où Roussel préfère les postures tièdes et les clins d’œil à l’électorat conservateur.
Déjà, en mars 2024, il avait osé qualifier l’option politique de Rima Hassan, fondée sur l’égalité réelle entre tous de la mer au Jourdain, comme "non porteuse de paix". Une telle phrase, prononcée sur un plateau d’extrême droite, n’est pas seulement une maladresse : c’est une capitulation idéologique. 
En s’alignant sur un discours qui délégitime la lutte palestinienne, par une Palestinienne, Roussel tourne le dos à l’histoire du PCF, qui fut un pilier de la solidarité avec les opprimés du monde entier. 
Personne n'a oublié que Roussel a aboyé avec la meute après le "7 octobre", quand La France insoumise parlait la langue du droit international. 
Ses revirements récents ne peuvent convaincre que celles et ceux persuadés de voter pour lui aux prochaines... Municipales ?

Un communisme vidé de son sens

Roussel, c’est l’homme qui parle de la "classe ouvrière qui parle français", une formule qui fleure bon le chauvinisme et qui pourrait tout droit sortir d’un meeting du RN. 

"Qui parle français" ? Et pourtant, Fabien, sur les chantiers, on parle en ch'ti. N'aimes-tu plus le ch'ti ?
Là où le communisme historique s’est toujours construit sur l’internationalisme, sur la solidarité entre les travailleurs de tous les horizons, Roussel réduit la lutte à une vision étriquée, nationaliste, presque xénophobe. 

Ses mots trahissent une dérive : il ne défend plus les ouvriers, mais une idée fantasmée d’une France homogène, celle-là même que caressent les lepénistes. 
Le PCF de Marchais, malgré ses défauts dont la liste ne peut être dressée dans cette note, se tenait aux côtés des opprimés, qu’ils soient à Santiago, à Hanoï ou à Alger. 
Roussel, lui, préfère les caméras de CNews et les polémiques stériles. 
Son obsession à taper sur LFI, et en particulier sur des figures comme Rima Hassan, montre qu’il a choisi son camp : celui de la division à gauche, celui qui affaiblit les forces progressistes pour mieux se faire une place dans le paysage médiatique dominé par la droite et surtout l'extrême droite et ses milliardaires.
Pendant sa "petite réunion" [il a bien insisté, ce n'est pas un meeting, avec "lui qui parle pendant une heure" et les autres qui écoutent] il a bien sûr eu des mots contre Jean-Luc Mélenchon ET la France insoumise...

Nouvel extrait de la transcription de la vidéo, cette fois, roussel s'en prend aux insoumis et plus particulièrement à JLM.
Vidéo à gauche, transcription à droite : "il suffit de voir ceux qui suivent Jean-Luc Mélenchon, La France insoumise sur les réseaux sociaux, ceux qui suivent jordan bardella sur les réseaux sociaux sont nombreux aussi, hein" Puis plus loin : "C'est quand je vois des jeunes qui s'intéressent à la politique et qui s'engagent dans des combats, moi je trouve ça plutôt bien. Alors forcément quand c'est à des idées à l'extrême, bon..."

Faut-il déduire de cette énième petite phrase de Fabien Roussel que pour lui, la France insoumise, c'est l'extrême gauche ? #JePoseLaQuestion 
Oh et puis, Fabien, il n'aime pas "lérézossocio", où il se fait "copieusement insulter"... Plutôt que de croupir sur X, il préfère aller "rencontrer" [les jeunes]. Mais où ? Et quels jeunes ? Quand il vient à une manifestation, il se fait accueillir par des "eh non, roussel n'est pas un camarade"
A la fête de l'huma ? "Eh non, roussel, l'Huma n'est pas à toi"... Où donc sont ces jeunes dont parle Fabien Roussel ?
Comment faire, monsieur le secrétaire général, quand la vie politique n'est accessible QUE par "lérézossocio", hein ? 
Doit-on attendre son altesse qui viendrait nous "rencontrer" on ne sait où ? 
Non, Fabien, pas à domicile. Cette idée rappellerait à nos grands-parents et arrières-grands parents, un certain Valéry qui s'invitait "chez les Français" sans trop se préoccuper de leur avis... "Eh non roussel, ma casa n'est pas à toi". 

Un opportuniste au service de la réaction

Roussel n’est pas seulement un faux communiste, il est un faux tout court. 
Ses prises de position, ses attaques répétées contre les figures de la gauche radicale, ses silences complices face à la montée de l’extrême droite, tout indique qu’il cherche à se tailler un costume de "gauche respectable" pour plaire à... François Bayrou ? BFM ? 
Il ne défend plus la cause ouvrière, certains l’accusant de déshonorer l’héritage du PCF. Même sur la question palestinienne.
Ses prises de position flirtent dangereusement avec celles d’une droite qui n’a que faire des travailleurs, mais qui adore les discours sur l’identité nationale et la "laïcité" mal comprise.
En s’en prenant à Rima Hassan, Roussel ne fait pas que trahir ses prétendues convictions. 
Il pense contribuer à isoler une femme qui incarne le courage, celui de s’opposer aux puissants, de défendre une cause que beaucoup préfèrent ignorer. 
Il s’attaque à une députée européenne qui, loin des salons parisiens et des plateaux télé, met son corps et sa voix au service des opprimés. 
Pendant ce temps, Roussel parade, préférant les querelles et les piques à la construction d’une gauche unie face à la montée des périls fascistes.

Un appel à la clarté

Il est temps de cesser de donner du crédit à cet homme. Fabien Roussel n’est pas un communiste, il n’est pas de gauche. 
Il compromet l'image du PCF, c'est un homme qui a choisi la facilité des petites phrases et des postures médiatiques plutôt que la rigueur de la lutte. 
À l’heure où la gauche doit se rassembler pour faire face à la droite extrême et à l'extrême droite, Roussel joue les diviseurs, les fossoyeurs d’un idéal qu’il prétend représenter.
Que les véritables progressistes, ceux qui croient encore en la justice, en l’égalité, en la solidarité internationale, tournent le dos à ce traître en costume de camarade
La gauche mérite mieux que Fabien Roussel. 
Elle mérite des Rima Hassan, des Mathilde Panot, des Ségolène Amiot, des Danièle Obono, des Nadège Abomangoli, des Eric Coquerel, des Antoine Léaument, des Aurélien Le Coq, des Jean-Luc Mélenchon, évidemment ...
Des voix qui ne tremblent pas, des gens qui battent pour un monde plus juste. 
Quant à Roussel, qu’il continue ses tours de piste sur les plateaux de l’extrême droite : l’histoire, elle, jugera sans pitié ceux qui ont trahi le peuple au nom de leur ego.
 

Conclusion 

Fabien Roussel, par ses attaques mesquines et ses compromissions, s’est disqualifié comme porte-voix de la gauche. 
À l’heure où l’unité est cruciale face à la montée de l’extrême droite, il choisit la division et la complaisance. 
Que les véritables progressistes se détournent de cet opportuniste et rallient celles et ceux, comme Rima Hassan, qui portent avec courage l’espoir d’un monde plus juste. 
L’histoire ne retiendra de Roussel qu’une note de bas de page : celle d’un traître à l’idéal qu’il prétend servir.
 
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