Fabien Roussel, l’imposteur qui trahit le rouge pour le bleu marine. Avec le sourire.
Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, se rêve en héritier des grandes figures communistes, mais ses actes racontent une tout autre histoire. Loin de l’idéal révolutionnaire, il enchaîne les sorties médiatiques douteuses, flirtant avec des discours nationalistes et s’en prenant à des figures progressistes comme Rima Hassan.Ce texte aux allures de pamphlet dénonce un imposteur qui, sous couvert de communisme, trahit la gauche, pave la voie à l'extrême droite et accompagne la droite réactionnaire.
Fabien, qui es-tu ?
Fabien Roussel n’a de communiste que l’étiquette, usée jusqu’à la colle, qu’il brandit comme un trophée volé.Cet homme, qui se drape dans l’héritage de Marchais et de Krasucki, n’est qu’une caricature, un opportuniste qui a troqué l’idéal de la lutte des classes pour des petites phrases bien calibrées, taillées pour plaire aux plateaux télé de l’extrême droite.
Sa dernière sortie contre Rima Hassan, eurodéputée de La France insoumise (LFI), n’est que le dernier épisode d’une longue série de trahisons qui prouvent une chose : Roussel n’est ni communiste, ni même de gauche. Il est l’allié objectif du Rassemblement national, un pion dans le jeu de la droite réactionnaire.
Une attaque mesquine contre Rima Hassan
Sa récente charge contre Rima Hassan, figure courageuse de la cause palestinienne, députée européenne, est révélatrice.Le secrétaire national du PCF s'est rendu à Francescas le 23 juin 2025. 230 personnes, 2000 vues sur Youtube [A comparer avec les interventions, au hasard, de Rima Hassan ou de Jean-Luc Mélenchon]
A cette occasion, Roussel s’en prend à la "flottille de la liberté" et à l’engagement de Rima Hassan pour Gaza, raillant son action humanitaire comme une futile "livraison de pâtes et de farine".
Quelle bassesse !
Là où Rima Hassan risque sa vie pour briser le blocus israélien, Roussel, vissé dans ses pantalons à pinces avec une saucisse à la main, préfère jouer les moralisateurs, minimisant une lutte pour la justice au nom d’un cynisme qui sent bon la compromission.
Cette attaque n’est pas anodine : elle s’inscrit dans une stratégie de dénigrement systématique des figures progressistes, celles qui osent porter haut les valeurs de solidarité internationale, là où Roussel préfère les postures tièdes et les clins d’œil à l’électorat conservateur.
Déjà, en mars 2024, il avait osé qualifier l’option politique de Rima Hassan, fondée sur l’égalité réelle entre tous de la mer au Jourdain, comme "non porteuse de paix". Une telle phrase, prononcée sur un plateau d’extrême droite, n’est pas seulement une maladresse : c’est une capitulation idéologique.
En s’alignant sur un discours qui délégitime la lutte palestinienne, par une Palestinienne, Roussel tourne le dos à l’histoire du PCF, qui fut un pilier de la solidarité avec les opprimés du monde entier.
Personne n'a oublié que Roussel a aboyé avec la meute après le "7 octobre", quand La France insoumise parlait la langue du droit international.
Ses revirements récents ne peuvent convaincre que celles et ceux persuadés de voter pour lui aux prochaines... Municipales ?
Un communisme vidé de son sens
Roussel, c’est l’homme qui parle de la "classe ouvrière qui parle français", une formule qui fleure bon le chauvinisme et qui pourrait tout droit sortir d’un meeting du RN.
"Qui parle français" ? Et pourtant, Fabien, sur les chantiers, on parle en ch'ti. N'aimes-tu plus le ch'ti ?
Là où le communisme historique s’est toujours construit sur l’internationalisme, sur la solidarité entre les travailleurs de tous les horizons, Roussel réduit la lutte à une vision étriquée, nationaliste, presque xénophobe.
Le PCF de Marchais, malgré ses défauts dont la liste ne peut être dressée dans cette note, se tenait aux côtés des opprimés, qu’ils soient à Santiago, à Hanoï ou à Alger.
Roussel, lui, préfère les caméras de CNews et les polémiques stériles.
Son obsession à taper sur LFI, et en particulier sur des figures comme Rima Hassan, montre qu’il a choisi son camp : celui de la division à gauche, celui qui affaiblit les forces progressistes pour mieux se faire une place dans le paysage médiatique dominé par la droite et surtout l'extrême droite et ses milliardaires.
Pendant sa "petite réunion" [il a bien insisté, ce n'est pas un meeting, avec "lui qui parle pendant une heure" et les autres qui écoutent] il a bien sûr eu des mots contre Jean-Luc Mélenchon ET la France insoumise...
Faut-il déduire de cette énième petite phrase de Fabien Roussel que pour lui, la France insoumise, c'est l'extrême gauche ? #JePoseLaQuestion
Oh et puis, Fabien, il n'aime pas "lérézossocio", où il se fait "copieusement insulter"... Plutôt que de croupir sur X, il préfère aller "rencontrer" [les jeunes]. Mais où ? Et quels jeunes ? Quand il vient à une manifestation, il se fait accueillir par des "eh non, roussel n'est pas un camarade".
A la fête de l'huma ? "Eh non, roussel, l'Huma n'est pas à toi"... Où donc sont ces jeunes dont parle Fabien Roussel ?
Comment faire, monsieur le secrétaire général, quand la vie politique n'est accessible QUE par "lérézossocio", hein ?
Doit-on attendre son altesse qui viendrait nous "rencontrer" on ne sait où ?
Non, Fabien, pas à domicile. Cette idée rappellerait à nos grands-parents et arrières-grands parents, un certain Valéry qui s'invitait "chez les Français" sans trop se préoccuper de leur avis... "Eh non roussel, ma casa n'est pas à toi".
Un opportuniste au service de la réaction
Roussel n’est pas seulement un faux communiste, il est un faux tout court.Ses prises de position, ses attaques répétées contre les figures de la gauche radicale, ses silences complices face à la montée de l’extrême droite, tout indique qu’il cherche à se tailler un costume de "gauche respectable" pour plaire à... François Bayrou ? BFM ?
Il ne défend plus la cause ouvrière, certains l’accusant de déshonorer l’héritage du PCF. Même sur la question palestinienne.
Ses prises de position flirtent dangereusement avec celles d’une droite qui n’a que faire des travailleurs, mais qui adore les discours sur l’identité nationale et la "laïcité" mal comprise.
En s’en prenant à Rima Hassan, Roussel ne fait pas que trahir ses prétendues convictions.
Il pense contribuer à isoler une femme qui incarne le courage, celui de s’opposer aux puissants, de défendre une cause que beaucoup préfèrent ignorer.
Il s’attaque à une députée européenne qui, loin des salons parisiens et des plateaux télé, met son corps et sa voix au service des opprimés.
Pendant ce temps, Roussel parade, préférant les querelles et les piques à la construction d’une gauche unie face à la montée des périls fascistes.
Un appel à la clarté
Il est temps de cesser de donner du crédit à cet homme. Fabien Roussel n’est pas un communiste, il n’est pas de gauche.Il compromet l'image du PCF, c'est un homme qui a choisi la facilité des petites phrases et des postures médiatiques plutôt que la rigueur de la lutte.
À l’heure où la gauche doit se rassembler pour faire face à la droite extrême et à l'extrême droite, Roussel joue les diviseurs, les fossoyeurs d’un idéal qu’il prétend représenter.
Que les véritables progressistes, ceux qui croient encore en la justice, en l’égalité, en la solidarité internationale, tournent le dos à ce traître en costume de camarade.
La gauche mérite mieux que Fabien Roussel.
Elle mérite des Rima Hassan, des Mathilde Panot, des Ségolène Amiot, des Danièle Obono, des Nadège Abomangoli, des Eric Coquerel, des Antoine Léaument, des Aurélien Le Coq, des Jean-Luc Mélenchon, évidemment ...
Des voix qui ne tremblent pas, des gens qui battent pour un monde plus juste.
Quant à Roussel, qu’il continue ses tours de piste sur les plateaux de l’extrême droite : l’histoire, elle, jugera sans pitié ceux qui ont trahi le peuple au nom de leur ego.
Conclusion
Fabien Roussel, par ses attaques mesquines et ses compromissions, s’est disqualifié comme porte-voix de la gauche.À l’heure où l’unité est cruciale face à la montée de l’extrême droite, il choisit la division et la complaisance.
Que les véritables progressistes se détournent de cet opportuniste et rallient celles et ceux, comme Rima Hassan, qui portent avec courage l’espoir d’un monde plus juste.
L’histoire ne retiendra de Roussel qu’une note de bas de page : celle d’un traître à l’idéal qu’il prétend servir.
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